Les actions de l’Agalactie Contagieuse

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ROLE DU GDS

Le GDS s’appuie sur une coordination nationale, constituée autour de l’ENV Toulouse et d’une cellule départementale composée des organismes de la filière (Centre ovin, Interprofession, Chambre D’Agriculture, Syndicats agricoles, GTV).

Le programme de lutte est conçu et conduit sur 3 points : BREBIS

  • Technique:
    • Différents outils et méthodes de lutte (programme de prélèvements, suivi des mouvements d’animaux, …)
  • Réglementaire :

    • Rédaction, mise à jour et application de l’arrêté préfectoral
  • Financier
    • Définition des règles financières
    • Recherche de financements
    • Paiement analyses, prélèvements, indemnisations éleveurs, etc.
1 – Non Transhumance (Montants correspondant à 90 jours)
Jusqu’à 250 ovins 14€/an/ovin Forfait de 69 €, soit 5 ans maximum de paiement
A partir du 250ème 11€/an/ovin Forfait de 53 €, soit 5 ans maximum de paiement
2 – Abattage total Option 1 Option 2/3
Jusqu’à 250 ovins 64 € 85 €
A partir du 250ème 48 € 64 €
3 – Renouvellement (Races locales uniquement)
Jusqu’à 250 ovins 28 € 37 €
A partir du 250ème 21 € 28 €
4 – Pertes de production
Taux de prise en charge de 33% en option 1 et 2, de 50% en option 3.
5 – Aide pour les doubles clôtures
Prise en en charge de 50% du matériel selon une liste prédéfinie.

DÉPISTAGE

Les analyses qui doivent être réalisées lors de la prophylaxie dépendent de la zone où réside le cheptel, de sa production (viande où lait) et de son statut.

Analyses sérologiques :

Le nombre d’analyses sérologiques à réaliser est fonction du statut du cheptel et de sa situation épidémiologique. L’interprétation de ces analyses peut être individuelle où par mélange de 5 brebis.

Nouveauté 2016 :

Validation par le comité technique  agalactie de la mise en place de la sérologie de mélange pour certains cheptels (voir tableau ci-dessous).

Analyses bactériologiques :

Le dépistage dans le lait par technique PCR (Polymerase Chain Réactions) qui recherche l’ADN du virus concerne tous les cheptels de la zone ovine. Ces analyses sont réalisées soit par le GDS (prélèvement de troupeau individuel) soit par l’interprofession lait de brebis (mélange de plusieurs lait de tank où citerne).

L’ensemble des analyses, quelle que soit la cause est pris en compte pour l’affectation du statut aux élevages. Ce statut est notamment utilisé pour l’octroi des autorisations de transhumance.

CONTINUER D’APPLIQUER LES MESURES DE LUTTE

  • Isolement des cheptels contaminés (mise en place de double clôtures et entente entre éleveurs)
  • Vente et achat d’animaux (respecter le zonage Agalactie et les contrôles à l’achat)
  • Commercialisation des agneaux et brebis (circuit spécifique pour les infectés…)
  • Mesures d’hygiène et de prévention (pédiluve, désinfection bâtiment et matériel d’élevage en commun, …)

brebsRECHERCHE / EXPERIMENTATION

Le travail engagé depuis 5 ans continu.Il est toujours difficile de se prononcer sur la mise en place prochaine d’un nouveau vaccin.Cependant, des essais sont toujours réalisés à l’Ecole Vétérinaire de Toulouse et sont reconduits pour la campagne 2016. De multiples paramètres (spécificités des mycoplasmes, exigences des laboratoires, mise en place des essais) ne facilitent pas le travail des chercheurs…

PERSPECTIVES

Malgré un baisse de la prévalence, il y a toujours un nombre important de troupeaux infectés et donc potentiellement contagieux dans le département. Leur assainissement demeure une préoccupation pour l’avenir proche.

Par rapport au premier objectif de limiter le développement de la maladie, les résultats observés confortent l’idée que le département est sur le bon chemin. Il convient que tous les efforts soient maintenus pour accélérer cet assainissement et éviter que la maladie ne se propage davantage.

 

 

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