Les Caractéristiques de l’ECB
L’Epididymite est provoquée par une bactérie appelée Brucella ovis. Cette dernière est proche de Brucella melitensis, responsable de la brucellose des petits ruminants. Elle provoque des lésions allant d’une légère augmentation de volume de l’épididyme à une atrophie testiculaire. Les conséquences s’étendent d’une baisse de fertilité à une stérilité totale si l’atteinte est bilatérale. Un diagnostic clinique, par palpation, peut être réalisé.
Depuis 2016, année marquant la fin de la vaccination, une prophylaxie sanitaire a été instaurée pour tous les éleveurs adhérents au GDS 64. Cette initiative collective, portée par les professionnels de la filière, témoigne des premiers effets positifs, avec une diminution de l’incidence en 2024 dans le département.
LA MALADIE
L’Épididymite est provoquée par une bactérie appelée Brucella ovis. Cette dernière est proche de Brucella melitensis, responsable de la brucellose des petits ruminants. Elle provoque des lésions allant d’une légère augmentation de volume de l’Épididyme à une atrophie testiculaire. Les conséquences s’étendent d’une baisse de fertilité à une stérilité totale si l’atteinte est bilatérale. Le diagnostic clinique, par palpation, peut-être réalisé.
HISTORIQUE
L’histoire de l’épididymite dans le département se décompose en 3 parties :
- Au début des années 1980, des actions collectives ont été menées, dans le cadre des contrats de pays, pour les cantons ovins du Pays-Basque. Les résultats ont été variables, mais plutôt décevants, en raison notamment d’un pourcentage d’éleveurs engagés insuffisant, et du recours trop faible à l’élimination des animaux positifs.
- Une expérimentation a été réalisée dans le département, associant l’INRA et le GDS, sur l’efficacité du vaccin REV1, utilisé habituellement dans la lutte contre la brucellose ovine.
- La prophylaxie médicale de la brucellose ovine a consisté pendant plusieurs années, à vacciner les jeunes animaux, agnelles et béliers. Le constat réalisé a confirmé l’efficacité de la vaccination au REV1 contre l’ECB : le pourcentage de béliers positifs à l’épididymite a considérablement diminué. Quelques années après, le département a manifesté la volonté de recourir de nouveau à cette vaccination… mais ce n’est pas si simple…