Caractéristiques de l’Agalactie Contagieuse

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La lutte contre l’agalactie contagieuse des petits ruminants constitue une priorité pour la filière ovine départementale. Un programme collectif de lutte, réglementé par arrêté préfectoral, est conduit depuis 1990.

Une forte mobilisation des éleveurs a permis :

  • La signature d’un Arrêté Préfectoral sur la « règle des 60 % » qui couvre l’ensemble du département en 1990, puis modifié en 1998, 2008, 2021.
  • D’améliorer et faire évoluer le plan de lutte, saisie de l’ANSES en 2012, programme de recherche ENVT.
  • D’effectuer un gros travail sur les moyens de lutte…

 

LA MALADIE

L’Agalactie Contagieuse est une maladie affectant les ovins et les caprins, dont Mycoplasma agalactiae est l’agent responsable. Elle provoque notamment des mammites, des arthrites et kératites et cause de lourdes pertes économiques pour les éleveurs.

Agent pathogène : Il existe 4 espèces de mycoplasmes pathogènes responsables du syndrome mycoplasmique, avec des symptômes associant mammites et/ou arthrites et/ou kératites et/ou pneumonies :

  • Mycoplasma agalactiae (type d’animaux ciblés : ovins et caprins) qui est l’agent principal dans notre département.
  • Groupe Mycoides : Mycoplasma mycoides capri, Mycoplasma capricolum, Mycoplasma putrefaciens (type d’animaux ciblés : caprins).

NB : il existe d’autres espèces de Mycoplasmes moins pathogènes ou non rencontrés en France.

 

 HISTORIQUE

Connue depuis plusieurs décennies dans le département, l’Agalactie Contagieuse a été combattue collectivement à la fin des années 1970 par la mise en oeuvre d’un programme basé essentiellement sur la vaccination.A la fin de ce programme, la maladie est toujours présente et les Souletins, au milieu des années 80, souhaitent privilégier des dispositions sanitaires, comme l’isolement, à une vaccination jugée insatisfaisante. La “Mutuelle Agalactie” est née.

Le programme prend vite son essor pour concerner tous les cantons de la zone ovine dès 1990. Les premières années sont essentiellement consacrées à la mise au point des outils de dépistage et de suivi des mouvements d’animaux (identification, gestion informatisée des estives).

Les grands principes du programme sont alors déterminés : déclaration obligatoire, statut sanitaire, autorisation de transhumance, aides financières… Parallèlement, il a fallu aussi travailler à l’amélioration des connaissances sur la maladie ainsi qu’à la sensibilisation des éleveurs à ce qui est devenu une véritable prophylaxie collective.

 

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